Tour à tour femme-cheval échevelée dans “Nid de Coucou”, femme-licorne dans “Marrons et Châtaignes”, marionnettiste dresseuse d’éléphants dans “Fanfan l’éléphant”, ou royale cantatrice dans “Abeilles et Bourdons”, Raphaëlle Garnier, femme multi-facettes, ne se lasse pas d’explorer l’imaginaire. Gardant le fil conducteur du chant, elle plonge dans la matière du rêve pour façonner des personnages. Parfois à la hache. C’est parfois d’une déroutante poésie.
Mais elle n’est pas seule : Jean-Marc Le Coq, fidèle acolyte, veille au grain. Il n’est pas dupe du numéro de la belle et, d’un ton tout à fait détaché, en fait le contrepoint. Pas à la hache, mais à coup d’accordéon. Pas de l’une sans l’un et pas de l’autre sans elle.